Shirley Anne Durdin

Rodney Fox

Brian Rodger
Henry Bource
Lee Warner et Bob Bartle
Raymond Short
New Jersey (USA),1916


Shirley Anne Durdin:

Cette attaque a eu lieu en Australie méridionale, près de Port Lincoln.
Le dimanche 3 mars 1985, Shirley Anne Durdin et son mari Barry recueillaient des coquilles saint jacques à 2 m de profondeur et 50 mètres du rivage.
Près d'eux, un pêcheur laissait traîner sa ligne, et à quelques mètres de là, deux parents, leurs trois enfants et leur chien s'ébattaient joyeusement dans l'eau. Le couple de plongeurs était très occupé à rechercher les plus belles coquilles. Brusquement, Shirley fût happée sous sa ceinture par un grand blanc de 6 mètres.
Les témoins rapportèrent qu'il y eut un grand bouillonnement d'écume rouge et qu'un homme se mît à hurler : "Au secours ! Au secours ! Elle a disparu".A l'approche d'une des plus grandes embarcations du voisinage, le requin vît surface avec les restes de la pauvre femme dans sa gueule, puis plongea pour disparaître définitivement.
Les pêcheurs du coin rapportèrent qu'un "monstrueux" requin blanc écumait la région depuis plus de quatre semaines.
Ils en tenaient pour responsables les déversements de leurres en décomposition et de tabac,qui avaient été effectués récemment dans la baie à l'occasion d'un concours de pêche local.

Rodney Fox:
L'histoire se déroule en Australie.Le requin impliqué dans cette attaque est un grand requin blanc.Rodney Fox est un ancien champion de pêche sous-marine.En 1963, Rodney participait au championnat australien de pêche sous-marine .
Il était immergé depuis un certain temps.
Il s'apprêtait à harpponer un poisson, lorsqu'il sentît sur son corps une énorme pression et une impression de vitesse.
Il venait d'être happé par un grand blanc.
La violence du choc lui avait fait perdre son masque ainsi que son harpon.
Complètement déboussolé, il eut néanmoins le réflexe d'enfoncer de toutes ses forces ses doigts dans les yeux révulsés du squale.Le requin relâcha son étreinte et Rodney remonta à la surface, le corps ensanglanté.
Par miracle, un bateau de pêcheur passait à proximité et le fît monter à bord.
Les plaies qui lui avaient été infligées étaient graves et nécessitaient une opération d'urgence.
Il fût amener à l'hopitâl. Ses blessures nécessitèrent 462 points de suture !!!! Il mît près de 4 mois pour se remettre.Suite à cette blessure, Rodney Fox eût une première réaction compréhensible quoique désastreuse : il entreprît de tuer le plus de requin afin de protèger les nageurs.
Après, quelques années, il se rendît compte que cette attitude était néfaste et il changea peu à peu de cap.
Il apprît à connaître les grands blancs, s'engageant dans diverses expéditions.Il est devenu l'un des plus ardents défenseurs du grand blanc dans son pays. Il lutte activement pour sa protection.Il a d'ailleurs participer à une expédition menée entre autres par Peter Benchley (l'auteur de "Jaws") afin de réaliser un documentaire sur le Grand Blanc pour le National Geographic.
Brian Rodger :
À "Aldinga Bay", au sud d'Adélaïde, une réserve aquatique s'étend sur plusieurs kilomètres. La pêche y est totalement interdite. Mais exceptionnellement en ce dimanche 12 mars 1961, une compétition de chasse sous-marine s'y déroulait. Le jeune Brian Rodger s'était bien préparé pour cette compétition annuelle qui lui tenait à cœur. De plus, il était le président d'une association qui sponsorisait cet évènement.
Après plus de 4 Heures passées dans l'eau, Brian avait harponné pas mal de poissons déjà et il ne lui manquait plus beaucoup de points pour conclure cette compétition en beauté. Il décida donc de nager un peu plus loin au large (à environ 1 Km de la plage) et harponna trois gros poissons. Content de ses prises, il fit demi-tour en direction de la plage, et c'est à ce moment là que deux "kingfish" (gros poissons) passèrent à toute vitesse juste en dessous de lui. Ceci lui parut plutôt anormal et la présence d'un requin lui traversa l'esprit un instant. Mais Brian ne voulait pas laisser passer l'occasion d'attraper un de ces beaux poissons. Il prit sa respiration à travers son tuba pour plonger quand soudain sa jambe et sa hanche furent saisies par un "étau tranchant" qui le remua dans tous les sens. Il se tourna et vit un Grand Requin Blanc d'environ 3m60 agrippé à sa jambe. C'était la première fois qu'il voyait un gros requin.
Alors que son corps se contractait de douleur et de peur, avec son bras gauche, il frappa l'œil noir du squale. Il le manqua et s'entailla le bras jusqu'à l'os contre la mâchoire supérieure du requin qui, inexplicablement, le relâcha aussitôt.
Brian, entraîné physiquement et psychologiquement comme tous les plongeurs expérimentés, essayait de garder son sang froid et de ne pas paniquer. Le requin décrivait des petits cercles rapides autour de lui. Brian savait qu'il allait lui falloir tout son courage pour ce sortir de là. Il pouvait voir entièrement le requin pour la première fois et sentir toute sa puissance. Avec son fusil marin, il harponna le squale à la tête (juste derrière son œil). Le requin remua dans tous les sens le long harpon d'acier de 1m50, et d'un coup de queue, disparut aussitôt.
La situation restait toujours critique car Brian se trouvait encore à plus de 700 mètres du bord dans un bain de sang. Son bras et sa jambe étaient lacérés, mais par chance ses organes vitaux n'étaient pas touchés. Il utilisa le caoutchouc de son fusil-harpon pour faire un garrot autour du haut de sa cuisse, et commença à nager vers la plage en pleine agonie, laissant derrière lui son matériel et ses poissons. Ses forces diminuaient dangereusement et il perdait encore beaucoup de sang; le retour vers la plage semblait durer une éternité. Il se retournait de temps à autre, respirant à travers son tuba, pour voir si le requin ne le suivait pas. Brian criait "au requin", mais personne sur la plage ne réagissait. Par chance, un petit bateau à rame arriva avec à son bord deux amateurs de chasse sous-marine. Il n'y avait pas de place pour trois personnes dans ce "mini-bateau" de moins de 2 mètres de long; mais un des deux hommes se jeta courageusement dans cette eau rougeâtre, aida Brian à monter à bord, puis il poussa l'embarcation de toutes ses forces vers la plage où une douzaine d'autres plongeurs accourèrent pour les aider.
Brian Rodger fut transporté dans une ambulance à l' "Hôpital Royal d'Adélaïde" où il eut droit à environ 200 points de suture. Il avait perdu 4 litres de sang. Mais Brian était un costaud et trois mois plus tard, il recommençait à plonger. Avant la fin de l'année, il établissait un nouveau record d'Australie de plongée en apnée, atteignant une profondeur de 45m40 dans un lac. Une bonne leçon de courage...
Henri Bource:
Henri Bource est un plongeur expérimenté. Il a été attaqué par un Grand Requin Blanc lors d'une de ses nombreuses plongées dans le sud de l'Australie, en novembre 1964. Le requin lui a sectionné la jambe gauche, juste en dessous du genou. Mais Henri a survécu au choc et à l'hémorragie qui aurait pu lui être fatale. Complètement rétabli après sa mésaventure, il replongeait quelques mois plus tard. Henri n'a aucune rancune envers les requins et il garde un moral d'acier malgré son handicap. Il dit; "ils (les requins) font ce que la nature leur a donné de faire".
Lee Warner et Bob Bartle:
Sur des centaines de kilomètres s'étant la côte ouest de l'Australie, désertique et dépeuplée. Les seuls habitants, ici, vivent de pêche et des quelques touristes qui viennent passer leurs vacances. Dans cette région isolée, tout est loin! Aussitôt sorti de Perth (la seule grande ville de cette partie de l'Australie), si vous allez vers le nord, à environ 200 kilomètres vous arriverez à "Julien's Bay". C'est ici, un samedi d'hiver venteux, en août 1967, que Lee Warner (26 ans) et Bob Bartle (24 ans) avaient décidé de passer leur journée. Ils étaient tous les deux des plongeurs confirmés, spécialistes de "spearfishing" (chasse sous-marine), et s'entraînaient avant la grande compétition qui devait se tenir 4 mois plus tard à Busselton (petite station côtière au sud de Perth).
Les deux hommes se tenaient à la pointe de "North Head" et s'équipaient pour leur entraînement. Warner portait une combinaison de plongée toute noire qui lui recouvrait tout le corps et Bartle une veste de plongée noire avec des motifs jaunes ainsi qu'une paire de palmes. Tous deux avaient une cagoule qui couvrait leurs oreilles.
Leur plongée pouvait donc commencer. Ils décidèrent de nager vers le large en direction des coraux qui se trouvaient à 1,6 Km. Le vent soufflait fort. L'eau était très froide et trouble; on distinguait difficilement les algues qui recouvraient le fond.
Après 20 minutes, ils atteignirent un premier versant corallien, à 700 mètres du bord. Les rochers et les coraux formaient une dépression idéale pour les poissons et Bartle plongea afin d'inspecter les lieux. Comme il n'y avait rien, Warner se retourna pour poursuivre toujours vers le large. Soudainement, il vit une grosse forme noire passer sous lui et la sentit du bout de ses palmes... Warner raconta plus tard que le requin venait vers lui en sens contraire, comme une "torpille" sortie de nulle part. Le squale passa sous ses palmes, et sans même avoir le temps de se retourner, il tenait déjà Bartle dans sa gueule et le faisait tournoyer comme une vulgaire feuille. Warner harponna le requin à la tête. Trop tard, celui-ci venait de couper Bob en deux et se retourna vers Warner. Les jambes et les palmes de Bob dépassaient de sa gueule. Le reste de Bob flottait à la surface. Le requin rôdait autour d'eux et chargeait cette fois Warner qui le piqua avec son fusil-harpon près de l'œil; une membrane recouvrit aussitôt l'œil du requin.
Comprenant qu'il ne pouvait plus rien pour son ami, Warner devait lutter pour sa propre vie. Il trouva le fusil-harpon de Bob qui flottait près de sa dépouille, tira sur le requin une nouvelle fois mais dans la confusion, manqua sa cible. Warner pouvait voir la gueule du squale qui mesurait près de 80cm de large et qui tenait toujours les jambes et les palmes de Bob. Il ne semblait pas pour autant revenir à la charge, et Warner en profita pour s'extraire de ce bain de sang et nager vers la côte. Il se retournait constamment pour voir si le requin ne le suivait pas et regardait également si d'autres plongeurs se trouvaient sur les mêmes lieux pour les prévenir.
Une fois sur la plage, il prit la voiture et se dirigea vers le nord, jusqu'à "Sandy Point", où il réussit à convaincre Harry Holmes, un pêcheur du coin, de revenir sur les lieux de la tragédie avec son bateau. 90 minutes plus tard, ils retrouvaient le requin qui s'était emmêlé dans la ligne de Bob. Ils essayèrent de le harponner encore mais il se dégagea et disparut. Le corps de Bob Bartle flottait tout près; une autopsie révéla plus tard que les poumons de Bob contenaient encore de l'air et que par conséquent la mort avait été pratiquement instantanée. Le témoignage de Warner a permis aux experts de prouver qu'il s'agissait d'une attaque de Grand Requin Blanc.
Encore aujourd'hui, Warner se pose les mêmes questions: "Pourquoi Bob? Pourquoi le requin m'a dépassé pour attaquer Bob?".
Raymond Short:
Il faisait très chaud ce dimanche après midi de février 1966. Les vacanciers venaient profiter de cette fin d'été ensoleillé sur la petite plage de "Coledale". Les quelques nageurs-sauveteurs guettaient attentivement la soixantaine de personnes qui se baignaient dans ces eaux chaudes et peu profondes, pendant qu'une poignée de surfeurs s'exerçaient dans les petites vagues. À 27 mètres du bord, dans la zone de baignade surveillée, Raymond Short, (13 ans), profitait également de l'eau et marchait sur un banc de sable parallèle à la plage. Il était descendu de Sydney pour le week-end avec ses parents et logeait dans une caravane en bord de mer.
L'eau était trouble à cause d'une concentration importante d'algues et le fond sablonneux était difficilement visible. Un des sauveteurs, Eddie Patmore, avait remarqué une large tache sombre dans le fond de l'eau, tout près de Raymond, mais pensant qu'il s'agissait probablement d'un amas d'algues, il n'y prêta guère attention.
Bientôt, le paisible après-midi allait être troublé par les cris d'horreur de Raymond. Six sauveteurs se ruèrent dans l'eau pensant que l'adolescent était pris dans les algues, mais en voyant un gros nuage rosâtre se former autour de Raymond, ils comprirent et donnèrent l'alerte immédiatement. La plage fut évacuée aussitôt.
Les sauveteurs arrivèrent près de Raymond. Un surfeur qui avait entendu les cris les rejoint et offrit sa planche comme support. Le requin n'étant apparemment plus là, ils décidèrent de soulever Raymond pour l'allonger sur la planche; soudainement, Raymond se mit à crier "il est encore là, il me mord, enlevez le!". Incrédule, Raymond Joyce, un des sauveteurs, plongea sa main à travers la couche d'algues; c'est avec horreur qu'il toucha le museau du requin encore agrippé à la jambe du jeune Raymond Short. La mâchoire du squale mordait fermement la jambe de Short qui était prise dans cet étau.
Quatre autres sauveteurs rejoignirent le groupe et pendant que deux d'entre eux aidèrent Raymond à revenir vers la plage, les autres soulevèrent ce requin persistant qui ne voulait pas lâcher prise. Ils furent obligés de le ramener sur la plage lui aussi! Un sauveteur attrapa une planche de surf pour frapper sur la tête du requin, mais sans aucun effet. Ce n'est qu'après maints essais que le squale se décida enfin à lâcher prise. Immédiatement, Raymond Short fut transporté à l'hôpital, la jambe lacérée par le requin et passa plus de deux heures en salle d'opération et dans un état critique. Ce n'est qu'après quelques mois de rééducation qu'il retrouva l'usage de sa jambe. Le requin fut identifié; il s'agissait d'une femelle grand blanc qui pesait 136 kg pour 2m50 de long. Cette femelle était blessée et portait de longues et profondes entailles non cicatrisées sur ses flancs. Les experts suggérèrent plus tard que le requin était probablement affaibli et qu'il était incapable d'attraper ses proies habituelles. C'est par désespoir qu'il attaqua un nageur à la place...
New Jersey (USA),1916:
En 1916, pendant la première guerre mondiale, une incroyable série d'attaques de requin a eu lieu dans le New Jersey (USA), faisant 4 morts dont un enfant et un blessé grave, sur une période de seulement 12 jours!La panique est arrivée lentement; le 1er juillet 1916, un jeune étudiant en Arts venu de Philadelphie, Charles E. Vasant, nageait à 15 mètres du bord à "Beach Haven" (New Jersey), lorsqu'il fut attaqué par un requin. Les gens sur la plage virent le squale et crièrent à Charles de sortir vite de l'eau, mais il était trop tard. Un nageur traîna la victime hors de l'eau jusque sur le sable. Charles E. Vasant fut transporté à l'hôpital où il mourut la nuit suivante.
La nouvelle se répandit vite à travers la région. Le journal "New York Times" relata la terrible nouvelle. Mais la tragédie n'était pas prête de s'arrêter. Cinq jours après, le 6 juillet, un jeune homme nommé Charles Bruder qui travaillait dans un des nombreux hôtels de la côte, fut attaqué à "Spring Lake" alors qu'il nageait en dehors de la zone de baignade. Un femme, témoin de la scène, pensait avoir vu un canoë rouge au fond de l'eau, mais il s'agissait en fait du sang de la victime mortellement blessée. Les médias rapportèrent l'affaire qui fit la "Une" des journaux.
Ceci ne faisait évidemment pas l'affaire des saisonniers qui attendaient d'autres touristes pour l'été. Le maire de "Spring Lake" ordonna donc d'effectuer des patrouilles côtières régulières, mais ceci ne se limitait qu'aux environs de la ville jusqu'à "Asbury Park".On ne parlait plus que de requins dans la région; les pêcheurs et les surfeurs du coin trouvaient ces précautions ridicules car aucun requin n'avait jamais été signalé dans les parages. Des scientifiques expliquèrent qu'il y avait peu de chances que d'autres attaques se produisent et ceci grâce aux filets de protection installés à "Asbury Park". Mais le pire restait à venir...
Les chaleurs tropicales humides arrivaient à "Matawan", petite ville tranquille du New Jersey située à quelques kilomètres de la côte, et reliée à l'océan par une petite rivière sinueuse où les marée sont présentes. Le 12 juillet, il faisait très chaud; Lester Stilwell se voyait donné l'après-midi par son patron. Il décida d'aller à "Wyckoff Dock", un vieux ponton sur la rivière de Matawan où l'on peut se baigner dans un bassin naturel et se rafraîchir. Pendant ce temps le Capitaine Thomas Cottrell, un vieux marin retraité, se promenait sur la rive à environ 750 mètres en aval lorsqu'il aperçut une énorme ombre noire dans l'eau remonter rapidement la rivière avec la marée. Il n'en croyait pas ses yeux et n'arrêtait pas de se dire qu'aucun requin ne pouvait s'aventurer si loin dans une rivière! Il téléphona aussitôt au chef de la police locale, John Mulsonn, puis couru prévenir les gens près du bassin. Lorsqu'il cria "au requin", tout le monde pensait qu'il était devenu fou...Lester Stilwell soufrait d'épilepsie, mais était tout de même un très bon nageur. Ses copains le virent disparaître au fond du bassin en hurlant, à quelques mètres du ponton. Ils coururent jusqu'à Matawan pour expliquer que Lester avait eu une nouvelle crise et qu'il avait coulé aussitôt. Stanley Fisher, âgé de 24 ans, avait entendu les cris et se rua dans l'eau pour essayer de retrouver Lester pendant que les habitants arrivaient sur les rives. D'autres hommes plongèrent à leur tour dans le bassin. L'eau était trouble à cause de la vase et des algues. Après quelques plongées, Fisher aperçu le jeune Lester dans le fond. Alors qu'il s'apprêtait à le remonter vers une des barques à moteur qui les avait rejoint, il se mit à crier. Les témoins de la scène virent Fisher, la jambe droite horriblement mutilée; en fait, une partie de sa cuisse avait été sectionnée. Il fut transporté à l'hôpital de Monmouth par train, mais il mourut dans la chambre d'opération.
Tous les villageois étaient choqués et partagés par des sentiments de rage et de peur. Ils décidèrent de collecter des explosifs et des armes pour tuer "le monstre", et espéraient également que les explosions feraient remonter le corps de Lester à la surface. Le requin fit une dernière victime, 800 mètres en aval de la rivière; Joseph Dunn (14 ans), se baignait lui aussi dans un autre bassin quand le squale lui sectionna la jambe. On transporta Joseph immédiatement à l'hôpital. Ses jours n'étaient heureusement pas en danger. Pendant que Joseph subissait une intervention chirurgicale, "Matawan Creek" était en ébullition. Les villageois faisaient jaillir des geysers de la rivière! Les hommes faisaient feu un peu partout sur le plan d'eau avec leurs armes, mais sans succès. Aucun monstre ne fut tué ce jour là. Un Grand Requin Blanc de 2m40 fut pêché deux jours après la tragédie de Matawan et des morceaux de chair humaine furent trouvés dans son estomac. Il n'a pas été possible de déterminer à qui ils appartenaient. Le requin blanc ne s'aventure normalement pas dans des eaux douces*. Les experts ont supposé que ce requin n'avait pu trouver sa nourriture habituelle et avait pris goût à la chair humaine. Le corps de Lester Stilwell ne réapparut que 3 mois plus tard, à moins de 100 mètres de l'endroit où il fut attaqué.